Jurisprudence - Droits d'accises

Litige relatif à des infractions à la législation sur les contributions indirectes liées à l’exploitation de machines de jeux.

A. Référence de la décision

  • Cour de cassation,
  • Ordonnance du 15 Novembre 1993
  • Numéro d’inscription au répertoire général : 92-83.120

B. Parties

  • Appelant : Administration des Impôts
  • Intimés : Jean-Pierre Y…, Aldo X…, Société d’exploitation du bar Saint-Roch

C. Contexte et objet de la décision

  • Litige relatif à des infractions à la législation sur les contributions indirectes liées à l’exploitation de machines de jeux.
  • L’administration des Impôts conteste l’arrêt de la cour d’appel d’Aix-en-Provence, qui a renvoyé les prévenus des fins de la poursuite.

D. Moyens des parties

  • La cour d’appel a jugé que l’adresse du joueur influait sur les résultats des machines de jeux, remettant en question la qualification d’appareils soumis à impôt sur les spectacles.
  • L’administration des Impôts soutient que les appareils installés dans un lieu public sont assujettis à cet impôt, indépendamment du facteur de hasard.

E. Réponse de la Cour

  • La Cour de cassation souligne que les appareils automatiques dans les lieux publics sont soumis à l’impôt sur les jeux, sans nécessité de prouver la dépendance des gains au talent ou à la chance.
  • Elle conclut à la méconnaissance par la cour d’appel de ce principe, entraînant la cassation de son arrêt.

F. Conclusion

  • Cassation complète de l’arrêt de la cour d’appel d’Aix-en-Provence du 20 février 1992.
  • Renvoi de l’affaire devant la cour d’appel de Grenoble pour un nouvel examen conforme à la loi.

Publication à télécharger : https://www.courdecassation.fr/decision/export/6079a85c9ba5988459c4cefe/1