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litige concerne des infractions au Code des douanes et des changes, ainsi que des accusations de faux et usage de faux et d’abus de confiance.

A. Référence de la décision

  • Cour de cassation,
  • Ordonnance du 12 Décembre 1967
  • Numéro d’inscription au répertoire général : 67-90.984

B. Parties

  • Demandeur : Charles X…
  • Intimés : Y…, Z…, A…, B…, C…, D…

C. Contexte et objet de la décision

  • Le litige concerne des infractions au Code des douanes et des changes, ainsi que des accusations de faux et usage de faux et d’abus de confiance.
  • Charles X… conteste l’ordonnance d’un juge d’instruction qui a déclaré recevables les constitutions de partie civile des intimés.

D. Moyens des parties

  • Recevabilité des parties civiles : Le demandeur soutient que les parties civiles n’ont pas justifié d’un dommage direct lié à l’infraction pour que leur constitution soit recevable.
  • Participation des parties civiles : Il avance que les intimés, ayant participé aux faits incriminés, ne peuvent pas revendiquer un préjudice direct de ces infractions.

E. Réponse de la Cour

  • La Cour a confirmé la recevabilité des constitutions de partie civile des intimés, estimant que le grief invoqué justifiait leur demande.
  • Elle a statué que l’existence d’un préjudice allégué peut être admise sans preuve préalable de l’infraction, laissant ce soin au juge du fond.
  • Concernant les dépens, la Cour a annulé la condamnation aux dépens du demandeur, car l’arrêt ne mettait pas fin à l’action.

F. Conclusion

  • La Cour de cassation a partiellement cassé l’arrêt de la chambre d’accusation concernant les dépens, tout en maintenant les autres dispositions.
  • Cette décision souligne la possibilité pour un inculpé de se constituer partie civile, tant que les faits reprochés ne sont pas ceux pour lesquels il est lui-même inculpé.

Publication à télécharger : https://www.courdecassation.fr/decision/export/6079a8989ba5988459c4e158/1