A. Référence de la décision
- Cour de cassation,
- Ordonnance du 13 Juin 2019
- Numéro d’inscription au répertoire général : 17-86.877
B. Parties
- Appelante : La société Distrivit
- Intimée : L’administration des douanes
C. Contexte et objet de la décision
- Litige relatif à une condamnation pénale pour importation de marchandises prohibées par la société Distrivit.
- Condamnation initiale à une amende douanière de 746 130 euros par le tribunal correctionnel de Pointe-à-Pitre.
- L’appel vise à contester cette condamnation sur plusieurs fondements juridiques.
D. Moyens des parties
- Élément de nullité : La société Distrivit a contesté la légalité des procédures de contrôle douanier, arguant qu’elle n’avait pas été informée de son droit à l’assistance d’un avocat lors des interrogatoires.
- Problèmes d’interprétation : L’absence d’accord sur la légalité des délibérations du conseil général de Guadeloupe concernant les modalités de calcul des droits de consommation.
- Réclamation de bonne foi : La société a soutenu n’avoir pas eu l’intention de frauder, invoquant un défaut de clarté des règles douanières.
E. Réponse de la Cour
- La Cour a rejeté les moyens de cassation de la société Distrivit, considérant que les procédures de contrôle étaient régulières et que la société avait sciemment effectué de fausses déclarations.
- Les juges ont déterminé que la société avait connaissance des obligations déclaratives et que ses arguments sur la bonne foi n’étaient pas fondés.
- La Cour valide la légitimité des décisions des autorités douanières et maintient l’amende imposée.
F. Conclusion
- Rejet du pourvoi formé par la société Distrivit.
- Confirmation de la condamnation à une amende douanière de 746 130 euros.
- L’arrêt est jugé régulier en la forme, et la décision d’origine est maintenue.
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