A. Référence de la décision
- Cour de cassation, Chambre commerciale financière et économique
- Ordonnance du 15 Janvier 2020
- Numéro d’inscription au répertoire général : Q1726324
B. Parties
- Appelant : Société Jules, S.A.R.L.
- Intimé : Directeur général des douanes et droits indirects
C. Contexte et objet de la décision
- Litige lié à l’importation exonérée de biens textiles accompagnés de certificats EUR 1 par la société Jules, prétendument falsifiés.
- Une enquête de l’OLAF a révélé que ces articles étaient originaires de Chine, entraînant un redressement fiscal par l’administration des douanes.
D. Moyens des parties
- Violation des droits de la défense : La société Jules soutient ne pas avoir eu accès aux documents justifiant la procédure de contrôle douanier.
- Invalidité des certificats EUR 1 : Elle argue que seule l’autorité exportatrice peut invalider ces certificats.
- Problèmes de motivation : La société conteste que le rapport de l’OLAF ait été dûment communiqué et que les éléments de preuve aient été examinés contradictoirement.
E. Réponse de la Cour
- La Cour estime que la procédure de contrôle a respecté les droits de la défense, la société ayant eu toute latitude pour faire valoir ses observations.
- Elle confirme que les certificats d’origine sont invalidés par l’enquête de l’OLAF, argumentant que les autorités douanières pouvaient agir sur cette base.
- La motivation de la cour d’appel a été jugée suffisante et conforme, précisant que l’OLAF avait fourni des éléments de preuve admissibles.
F. Conclusion
- Rejet du pourvoi de la société Jules, confirmation de la décision de la cour d’appel.
- Condamnation de la société Jules à payer 3 000 euros au directeur général des douanes, conformément à l’article 700 du Code de procédure civile.
- Aucun dépens n’est dû.
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