A. Référence de la décision
- Cour de cassation,
- Ordonnance du 18 Décembre 2019
- Numéro d’inscription au répertoire général : 18-85.957
B. Parties
- Appelant :
- Direction générale nationale du renseignement et des enquêtes douanières (intervenante)
- Intimé :
- M. V… P… N…
C. Contexte et objet de la décision
- Litige portant sur une condamnation pour importation en contrebande de marchandises prohibées, notamment des chaussures contrefaisantes.
- La cour d’appel avait condamné M. V… P… N… à deux ans d’emprisonnement avec sursis et à une amende douanière.
D. Moyens des parties
- M. V… P… N… conteste la limitation de sa culpabilité à 22 992 paires de chaussures, alors qu’il était accusé d’en importer 45 797.
- L’argument principal repose sur le fait que les juges n’ont pas suffisamment étudié la responsabilité personnelle de chaque prévenu.
E. Réponse de la Cour
- La Cour de cassation a retenu que la cour d’appel n’avait pas justifié sa décision en ne statuant pas sur tous les faits reprochés à M. V… P… N…
- Anne a considéré que la relaxe d’un co-prévenu ne peut entraîner celle d’un autre sans une évaluation individuelle des actes de chacun.
F. Conclusion
- La Cour de cassation casse et annule l’arrêt de la cour d’appel concernant la limitation de la culpabilité à 22 992 paires de chaussures.
- La cause est renvoyée devant une cour d’appel de Paris autrement composée pour un nouvel examen.
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