A. Référence de la décision
- Cour de cassation,
- Ordonnance du 27 Mars 1995
- Numéro d’inscription au répertoire général : 94-85.077
B. Parties
- Appelants :
- E… de DIETRICH
- Patrick D…
- Xavier A…
- Benoît G…
- Arnaud C… de la Bardonnie
- Intimée :
- Administration fiscale
C. Contexte et objet de la décision
- Le litige concerne des infractions à la législation sur les contributions indirectes liées à la circulation de vins sans titres de mouvements applicables.
- Les appelants contestent la validité de la procédure fiscale qui s’appuie sur des éléments issus d’une procédure pénale annulée en raison d’écoutes téléphoniques irrégulières.
D. Moyens des parties
- Violation des droits de la défense :
- Les appelants soutiennent que la procédure fiscale repose sur des éléments tirés d’une procédure annulée, ce qui porte atteinte à leurs droits.
- Nullité des éléments de preuve :
- Argument selon lequel les agents des services fiscaux ne pouvaient pas utiliser des renseignements d’une procédure annulée.
E. Réponse de la Cour
- La Cour de Cassation casse l’arrêt de la cour d’appel, estimant qu’elle n’a pas suffisamment justifié l’utilisation des éléments provenant de la procédure annulée.
- Elle souligne que l’administration fiscale ne pouvait pas ignorer l’annulation des actes issus de la procédure pénale.
F. Conclusion
- L’arrêt de la cour d’appel de Bordeaux est annulé dans toutes ses dispositions.
- La cause est renvoyée devant une autre formation de la cour d’appel de Bordeaux pour un nouvel examen.
Publication à télécharger : https://www.courdecassation.fr/decision/export/61372576cd5801467741df4e/1
