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Litige pénal et douanier portant sur des faits de blanchiment d’argent, de blanchiment douanier et de transfert de capitaux sans déclaration préalable, mettant en cause la licéité de flux financiers transfrontaliers et la conformité aux obligations déclaratives.

A. Référence de la décision

  • Cour de cassation,
  • Ordonnance du 18 Décembre 2024
  • Numéro d’inscription au répertoire général : 23-82.410

B. Parties

  • Appelant : Monsieur [H] [N]
  • Intimée : Direction générale des douanes et droits indirects

C. Contexte et objet de la décision

  • Litige relatif à une condamnation pour transfert de capitaux sans déclaration et blanchiment.
  • M. [N] a été condamné par la cour d’appel de Paris à dix mois d’emprisonnement avec sursis, à une amende fiscale de 40 000 euros, et à une interdiction du territoire.

D. Moyens des parties

  • M. [N] conteste la condamnation, notamment le montant de l’amende et la confiscation du scellé.
  • Il soutient que la cour d’appel a mal motivé sa décision en tenant compte de sa situation financière pour déterminer l’amende.
  • Concernant la confiscation, il argue que la cour n’a pas suffisamment justifié la nature et l’origine des biens concernés.

E. Réponse de la Cour

  • La Cour de cassation a estimé que la cour d’appel avait en effet méconnu la loi en tenant compte de la situation personnelle de M. [N] pour déterminer l’amende.
  • Concernant la confiscation, la Cour a relevé l’absence de justification adéquate sur la nature du scellé confisqué.
  • Par conséquent, la cassation a été prononcée partiellement concernant les peines, tandis que les autres dispositions ont été maintenues.

F. Conclusion

  • Cassation partielle de l’arrêt de la cour d’appel de Paris du 7 mars 2023, limité aux peines.
  • Affaire renvoyée devant la cour d’appel de Paris pour un nouvel examen des peines.
  • Les autres décisions de la cour d’appel sont confirmées.

Publication à télécharger : https://www.courdecassation.fr/decision/export/67626d76d9347f6c9aef8086/1