Dans un contexte commercial international de plus en plus tendu, l’Union européenne (UE) a récemment imposé des droits compensateurs provisoires sur les véhicules électriques à batterie (VEB) importés de Chine. Cette décision, prise dans le cadre de l’enquête antisubventions AS-689, a suscité une réaction immédiate de la Chine, qui a officiellement demandé des consultations auprès de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) pour contester ces mesures.
La Chine allègue que l’UE a violé plusieurs dispositions des Accords de l’OMC, notamment celles relatives aux subventions et aux mesures compensatoires. Selon la plainte, l’enquête de l’UE aurait été menée de manière biaisée et protectionniste, sans preuve suffisante de subventions dommageables. Pékin soutient que ces mesures compromettent non seulement les relations commerciales bilatérales mais aussi le développement global de l’industrie des VEB, une industrie clé dans la transition vers une économie plus verte.
L’UE, de son côté, affirme que ces droits provisoires sont nécessaires pour protéger son industrie automobile contre les subventions chinoises déloyales. Le résultat de ces consultations à l’OMC sera crucial pour l’avenir du commerce des VEB entre l’UE et la Chine et pourrait avoir des répercussions significatives sur le marché mondial des véhicules électriques.